avril 9, 2007

Le Grand Soir

Troupeau lamentable : hier Troupeau lamentable : aujourd’hui

HISTOIRE DU GRAND SOIR

Après s’être imprégné de l’esprit de l’Ecole qui est désormais la leur, les Bazars reçoivent des mains de leurs Anciens les attributs de leur qualité de Saint-Cyrien : le Grand Uniforme, avec shako, casoar, épaulettes rouges…
Ce moment, appelé ” Grand Soir “, est un des instants les plus importants de la vie d’un Saint-Cyrien.
Cette cérémonie, appelée également “remise des casoars ” apparaît en 1890 ; elle intervient alors à la veille de la première sortie des élèves, c’est à dire le dimanche qui précède Noël.

Cette tradition se perpétue même pendant la guerre, à Cherchell : les Anciens de la promotion Croix de Provence, qui avaient été baptisés avant la dissolution de la Spéciale installée à Aix-en-Provence, remettent à leurs jeunes leurs propres casoars faute d’en avoir perçu des neufs. Ce sont eux qui serviront à baptiser les autres promotions de guerre. C’est à l’occasion du 2S que le casoar est remis à la promotion Victoire en 1945, alors que la Nouveau Bahut le reçoit au cours de son Triomphe en juin 1947, avec son nom de baptême.

Par la suite, la date de la remise des casoars est fixée à la veille du 2S jusqu’à ce que le commandement instaure la veille du 11 novembre comme date de remise pour la promotion Capitaine Danjou (1971-1973).

La date aujourd’hui a changé, et nul ne sait lorsque le plumet radieux viendra ceindre le front des futurs jeunes bazars…

SYMBOLE

Le casoar revêt une importance d’autant plus grande qu’intégrer la Spéciale est difficile : la remise du casoar vient donc couronner des années d’effort. Elle consacre l’entrée du Bazar dans la famille saint-cyrienne, héritière d’un passé prestigieux et qui a payé le lourd tribut du sang pour préserver l’honneur des armes de la France. Comme le rappelle le poème, le casoar est associé à la “la Gloire ” qui, selon la légende, “fixa sur leur shako des plumes de son aile “, plumet radieux qu’un Saint-Cyrien mourant mit sur sa blessure “afin de lui donner le baptême du sang

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