mars 24, 2007

Deuxième République - Second Empire

En effet, lors de la révolte du 19 au 20 décembre 1848 le commandement menace même de faire intervenir la garnison de Versailles pour rétablir l’ordre. Cependant, la stabilité se profile à l’horizon avec l’élection et l’impact psychologique du nom de Charles Louis Napoléon Bonaparte. Le coup d’état du 2 décembre 1851 et la proclamation de Napoléon 111 comme Empereur soulève l’enthousiasme à la Spéciale.

En août 1850, une loi décrète l’admission à l’Ecole uniquement sur concours, fixée entre 16 et 21 ans, après avoir contracté un engagement volontaire de sept ans pour les candidats non militaires.

Pendant les quarante années qui précèdent les événements de 1870, la Spéciale ne subit aucun changement sérieux dans sa constitution propre; période où l’effort porté sur l’enseignement théorique prend le pas sur la pratique militaire et où les Officiers formés sont parfois peu aptes au commandement qui leur est confié.

La période du Second Empire marque une étape importante dans l’enrichissement de la tradition saint-cyrienne. Le plumet rouge et blanc, aussitôt baptisé “Casoar” ou “Caso” est adopté en 1855.
Le “Père Système”, garant des traditions est identifié au “Major de queue”. Il prend la tête du cortège lors du Triomphe, et au passage de ce dernier les Melons doivent faire la haie d’honneur sur la Cour Wagram et mettre genou à terre ; coutume qui sera conservée pour le baptême. C’est également sous le Second Empire que se confirme la tradition de fêter “Saint-Austerlitz” à chaque anniversaire de la bataille.

Enfin, après les examens de sortie qui ont lieu au mois d’août, les Anciens sont “Pékin de Bahut”. Le mot pékin signifiant : débarrassé de… est introduit dans le vocabulaire saint-cyrien en 1860. Le chant du Pékin de Bahut dépeint bien l’attitude des élèves, prompts à quitter la pompe et le mili.

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